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Ce type de pro­gramme fait-il aug­menter le nom­bre de seringues souil­lées dans notre communauté?

Non. Les pro­grammes de réduc­tion des méfaits récupèrent sou­vent autant de seringues qu’ils en dis­tribuent, ce qui veut dire moins de seringues usagées dont on s’est débar­rassées dans la com­mu­nauté.

Si par hasard vous trou­vez une seringue usagée, nous pou­vons aider. Pour plus de ren­seigne­ments, lisez Que faire si vous trou­vez une aigu­ille?

Com­ment ce type de tra­vail trou­ve-t-il son sens en san­té publique?

Ici à Win­nipeg, des chercheurs ont con­staté que les per­son­nes qui con­som­ment des drogues étaient qua­tre fois plus sus­cep­ti­bles de partager leurs seringues s’ils n’ont pas une source de seringues pro­pres. Cette con­stata­tion veut dire non seule­ment plus de seringues usagées sur les rues, mais aus­si des taux accrus de VIH et d’hépatite dans la communauté.

Y a‑t-il des lim­ites d’âge pour ces services?

Nous offrons des ser­vices à quiconque a besoin de notre aide, quel que soit son âge. Il est impor­tant de join­dre les jeunes parce qu’ils né savent peut-être pas tou­jours où accéder aux ser­vices dont ils ont besoin. La recher­ché nous dit qu’à Win­nipeg, presque 20 % des con­som­ma­teurs de drogues par injec­tion et plus de 60 % de tous les cas de chlamy­dia sont des jeunes de moins de 24 ans. En offrant aux jeunes des four­ni­tures pour qu’ils restent en sécu­rité, nous né faisons pas que prévenir la prop­a­ga­tion de cer­taines infec­tions, nous pou­vons aus­si établir des rela­tions pos­i­tives avec eux.

Pou­vez-vous m’ap­porter chez moi des pipes pour usage ou con­som­ma­tion de crack?

Non. On né fait pas de vis­ite à domi­cile pour délivr­er des trouss­es de con­som­ma­tion de crack à risqué réduit. Vous pou­vez cepen­dant vous en pro­cur­er au bureau de Street Con­nec­tions sur la 496 Har­grave ou en nous deman­dant de nous arrêter au cas où vous crois­erez notre van, ou sim­ple­ment nous ren­con­tr­er à un de nos arrêts respec­tifs à tra­vers la ville. Vous pou­vez aus­si vous ren­dre à des agences ou organ­i­sa­tions com­mu­nau­taires qui tra­vail­lent avec nous comme par exem­ple Mount Carmel Clin­ique sur la 886 rue Main.

Si vous né savez tou­jours pas où aller, vous pou­vez nous con­tac­ter durant le jour au (204) 9810742 ou con­sul­ter n’importe quand notre carte en ligne.

Com­ment pour­rais-je tra­vailler ou faire du bénévolat avec Street Connections?

Toutes les pos­si­bil­ités ou offres d’emploi avec Street Con­nec­tions sont sur le site web de l’Office Région­al de la San­té de Win­nipeg : http://​www​.win​nipeghealthre​gion​.ca/​c​a​r​eers/

Si vous êtes intéressé à faire du bénévolat, avec Street Con­nec­tions, Con­tac­ter le ser­vice de l’Office Région­al de la San­té de Win­nipeg au (204) 7875078 ou au (204) 7877247 ou par email : volunteer@​wrha.​mb.​ca.

Quelle influ­ence cette approche a‑t-elle sur le crime?

Là où il existe des pro­grammes de réduc­tion des méfaits, cer­tains crimes, par exem­ple les entrées par effrac­tion, les vols et les crimes vio­lents, ont en pra­tique légère­ment dimin­ué. Ce résul­tat s’explique par le fait que nous nous con­cen­trons seule­ment sur la sécu­rité des usagers pen­dant que les lois exis­tantes sur le traf­ic et le com­merce des drogues demeurent appliquées.

Qui gère le pro­gramme de Street Connections?

Street con­nec­tions fait par­tie du pro­gramme de la san­té sex­uelle et réduc­tion des méfaits à tra­vers l’Office Région­al de la San­té de Winnipeg(W.R.H.A) et cela depuis 2001. Avant ca il était affil­ié à d’autres organ­ismes ici à Winnipeg.

Com­bi­en ce pro­gramme coûte-t-il?

Un pro­gramme de réduc­tion des méfaits coûte peu com­par­a­tive­ment aux économies réal­isées. Une seule seringue coûte env­i­ron 10 cents, beau­coup moins que le traite­ment des infec­tions qu’elle per­met de prévenir. Selon des esti­ma­tions pru­dentes, le rap­port coûts-économies est de 4 à 1. Le gou­verne­ment de l’Australie a estimé que les pro­grammes de réduc­tion des méfaits avaient évité env­i­ron 21 000 infec­tions d’hépatite C et 25 000 infec­tions de VIH après env­i­ron une décen­nie d’existence, ce qui a fait épargn­er quelque 7,8 mil­liards de dol­lars. C’est là une économie impor­tante pour les con­tribuables parce que des dépens­es en soins de san­té ont pu être évitées.

De grandes organ­i­sa­tions médi­cales et juridiques appuient ce type de programme :

  • Organ­i­sa­tion mon­di­ale de la san­té (OMS)
  • Insti­tute of Med­i­cine des États-Unis
  • UNAIDS
  • Fonds mon­di­al et Banque mondiale
  • Fédéra­tion inter­na­tionale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
  • Rap­por­teur spé­cial des Nations Unies sur le droit à la santé

De plus, 84 pays appuient la réduc­tion des méfaits par une poli­tique ou dans la pra­tique; 77 pays met­tent en œuvre des pro­grammes de dis­tri­b­u­tion de seringues propres.

Quand j’ap­pelle Street Con­nec­tions, il n’y a pas de réponse.

L’horaire est un guide ou out­il de tra­vail que nous util­isons pour vous informer d’où est-ce que vous pou­vez générale­ment nous trou­ver et ou nous joindre.

Vous pou­vez trou­ver l’ho­raire ici.

Par­fois on n’est pas en mesure de suiv­re cet horaire con­ven­able­ment. Pour plusieurs raisons hors de notre con­trôle, on est sou­vent en retard, man­qué un arrêt ou on finit même le tra­vail très tôt.

Si vous avez besoin de nous voir ou de nous join­dre en soirée, ras­surez-vous de nous <b>appeler avant 10 :00 pm.</b>

J’ai besoin de ressources ou out­ils de réduc­tion des méfaits durant le jour, où devrais-je les trouver?

Durant le jour, appel­er Street Con­nec­tions au (204) 9810742 et on vous dira où est-ce que vous pou­vez trou­ver des out­ils où des ser­vices de réduc­tion des méfaits proche de chez vous. Vous pou­vez aus­si vis­iter la carte en ligne disponible 24h/​24, 7 jours /7.

J’es­saye de join­dre quelqu’un que j’ai per­du de vue. Est-ce que Street Con­nec­tions serait en mesure de me don­ner toute infor­ma­tion sur la per­son­ne au cas où elle vient à sol­liciter leurs services?

Non. Nous né divul­guons pas l’information au sujet des per­son­nes qui reçoivent nos ser­vices. Tous les ser­vices reçus sont stricte­ment con­fi­den­tiels. Nous pou­vons cepen­dant pren­dre un mes­sage de vous con­cer­nant cette per­son­ne et affich­er seule­ment son nom dans la sec­tion réservée à cet effet dans notre bul­letin heb­do­madaire et cela pen­dant trois semaines. Au cas où cette per­son­ne nous con­tacte, nous pour­rons en ce moment lui pass­er votre message

Ce pro­gramme encour­age-t-il ou per­met-il une con­som­ma­tion accrue de drogues?

Non. Les pro­grammes de réduc­tion des méfaits visent à aider les con­som­ma­teurs de drogues à rester en meilleure san­té (et vivants) et à réduire leur expo­si­tion au risqué. Des études sci­en­tifiques ont mon­tré que les pro­grammes de réduc­tion des méfaits n’augmentent ni né main­ti­en­nent la con­som­ma­tion de drogues. Ils sont plutôt utiles aux per­son­nes qui né veu­lent pas cess­er, qui né sont pas prêtes à cess­er ou qui ont rechuté.

Qu’en­ten­dez-vous par réduc­tion des méfaits?

Selon l’Inter­na­tion­al Harm Reduc­tion Asso­ci­a­tion, la réduc­tion des méfaits con­cerne les poli­tiques, les pro­grammes et les pra­tiques qui visent à réduire les con­séquences néfastes tant au niveau de la san­té qu’au niveau socio-économique, qui sont asso­ciées à l’utilisation de drogues psy­choac­tives légales ou illé­gales, sans néces­saire­ment en dimin­uer la con­som­ma­tion. Autrement dit, nous venons en aide aux per­son­nes qui con­som­ment des drogues pour veiller à ce qu’elles soient le plus pos­si­ble en sécu­rité et en bonne san­té sans insis­ter qu’elles cessent de con­som­mer afin d’accéder aux ser­vices importants.

La réduc­tion des méfaits est neu­tre et né porte pas de juge­ment à savoir si le com­porte­ment est « bon » ou « mau­vais ». Nous savons que les per­son­nes qui con­som­ment des drogues peu­vent avoir des abcès ou con­tracter une infec­tion en rai­son du partage des aigu­illes et des seringues usagées. Nous essayons de fournir les out­ils dont ces per­son­nes ont besoin pour mieux assur­er leur sécu­rité. Ces mesures nous aident tous, nous aus­si, à vivre plus en sécurité.

Est-ce que Street Con­nec­tions offre ou pro­cure de la nour­ri­t­ure ou des tick­ets d’au­to bus à ses clients?

Non. Nous né don­nons pas des tick­ets d’auto bus à nos clients. Par con­tre vous pou­vez accéder aux ser­vices que nous offrons à nos clients en cli­quant sur le lien « Ser­vices » en haut de la page.

Devrais-je don­ner mon nom quand je demande pour des ressources ou out­ils de réduc­tion des méfaits ou lorsque je me fais tester pour des infec­tions sex­uelle­ment transmissibles?

Les out­ils ou ressources de réduc­tions des méfaits sont four­nis aux clients de façon anonyme. Vous n’avez pas besoin de don­ner votre nom.

Pour des tests de dépistage pour les IST (Infec­tions Sex­uelle­ment Trans­mis­si­bles), votre nom est req­uis pour le porter ensuite sur le doc­u­ment de lab­o­ra­toire afin de vous iden­ti­fi­er claire­ment. Par con­tre votre infor­ma­tion de san­té est stricte­ment con­fi­den­tielle et est pro­tégé par la loi sur la pro­tec­tion des ren­seigne­ments per­son­nels sur la santé.